هاده الوليمة كما العادة ستقصم على المسؤولين

Depuis très longtemps le Royaume est en guerre contre les barons de la drogue. Les surfaces cultivées sont de plus en plus réduites mais, chaque années et à partir d'une certaine date, on entend parler des exploits de nos services de sécurités, douanes, renseignements... On entends parler aussi, des ratés des services des douanes, pourtant parées de scanners évolués. Il faut dire que la guradia civil aime se pavaner de saisies de drogue ayant "échappée" aux fameux scanners marocains. Je ne veux pas occulter le fait que la guardia civil est la première mafia en Espagne car la drogue saisies était réinjectée dans le marché européen. La question qui me taraude l'esprit et je ne pense pas être le seul à me la poser est : la nature de notre Etat est unique dans le monde musulman à savoir que sa majesté le Roi est aussi Commandeur des Croyants se liant à son peuple "sujets" par le lien de la Bayâa "allégeance" , rend difficile, voire impossible la conciliation entre la légalisation de la drogue et la commanderie des croyants. Autre contingence et non des moindres, l'assujettissement des fermiers de la région du Rif aux dictats des cartels internationaux. En effet, le fermier cultivateur de cannabis est contraint (souvent sans le savoir et ce, par l'entremise de barons locaux) par les cartels mexicains, colombiens, calabrais et siciliens à cultiver des souches modifiées de cannabis afin de satisfaire les demandes spécifiques aux différents marchés mondiaux. Dilemme cornélien : légaliser ou interdire. Le monde évolue vers une légalisation très lucrative éradiquant la notion de la lutte contre le cannabis qui se trouve être un moindre mal comparé aux drogues dures de plus en plus synthétiques et de plus en plus destructrices. L’Etat du Maroc peut-il s’adapter en légalisant le cannabis et garantir un revenu considérable aux fermiers ainsi qu’à la trésorerie? Interdire ne va pas sans conséquences désastreuses pour des fermiers rifains (à la base pauvres et utilisant le cannabis comme culture vivrières) déjà pris en tenailles d’un côté par des barons sans pitié et de l’autre par le code pénal marocain. L’Etat du Maroc peut-il définitivement interdire la culture du cannabis tout en trouvant une alternative durable aux fermiers?